Je suis un industriel. Quelles réflexions mener et comment entreprendre une démarche RSE ?
Pour s’engager de manière pertinente et durable dans une démarche RSE, un industriel, ou tout autre représentant d’une organisation, peut se référer aux éléments de méthode proposés par la norme ISO 26 000. Cette norme, fruit d’un consensus international sans précédent, définit la responsabilité sociétale comme la responsabilité qu’exerce une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, en vue de contribuer au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société.
Ainsi pour commencer, toute organisation doit s’interroger sur sa contribution au développement durable et définir le cap qu’elle se donne en la matière.
Puis elle doit opérer un état des lieux de ses impacts sociaux et environnementaux et ce, sur toute sa chaîne de valeur et sur tout le cycle de vie de son produit. Ces impacts peuvent être positifs ou négatifs. En parallèle, et pour affiner cet état des lieux, elle dialogue avec ses parties prenantes autant internes qu’externes et recueille leurs attentes et besoins. Les 7 questions centrales de l’ISO 26 000 la guident dans cet exercice. Ce sont des thèmes incontournables sur lesquels toute organisation responsable doit s’interroger, agir et rendre compte. Ces thèmes sont la gouvernance, les droits humains, les relations et conditions de travail, la loyauté des pratiques, les relations aux consommateurs, l’environnement et le développement local. Ce diagnostic met en visibilité les enjeux prioritaires de l’organisation qui fonderont sa première feuille de route RSE.
Une démarche RSE n’est pas une démarche cosmétique, il s’agit d’une démarche stratégique qui revisite, voire remet en cause, l’organisation, le modèle d’affaire, les pratiques au quotidien d’une entreprise. La bonne nouvelle est qu’il est aujourd’hui largement démontré que responsabilité d’entreprise se conjugue avec performance économique, attractivité et innovation.
Quels outils proposez-vous pour accompagner efficacement les entreprises ?
Il est toujours utile de se référer aux normes volontaires qui sont de véritables guides méthodologiques, l’ISO 26 000 bien sûr, mais aussi ses déclinaisons sectorielles et thématiques comme l’ISO 26 030 pour l’agroalimentaire ou l’ISO 20 400 pour les achats responsables. Le groupe AFNOR propose des formations pour s’approprier ses méthodes et il accompagne les entreprises à chaque étape de leur démarche RSE. Enfin, le label "Engagé RSE" d’AFNOR Certification valorise les entreprises qui déploient avec sérieux et conviction une démarche RSE selon l’ISO 26 000. Ce label s’appuie sur un référentiel robuste et transparent et sur l’expertise d’évaluateurs qui visitent l’entreprise, interrogent ses parties prenantes et fournissent un rapport complet sur la maturité de la démarche, mais aussi de nombreuses pistes d’amélioration qui guident l’entreprise dans sa progression.
Quels sont les bénéfices d’une démarche RSE pour une entreprise agroalimentaire ?
S’engager dans une démarche RSE pour une entreprise agroalimentaire, c’est démontrer qu’elle est un maillon essentiel du développement durable, et qu’elle relève les nombreux défis que lui lance aujourd’hui la société. Cette entreprise gagnera la confiance des consommateurs, mais aussi de ses fournisseurs, distributeurs et collaborateurs pour davantage de cohésion en interne, une facilité de recrutement et de nouveaux partenariats porteurs d’innovation.
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