L’élevage d’insectes se développe en France pour l’alimentation animale et l’alimentation humaine

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04 février 2020 à 09:58

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L’élevage d’insectes est une des solutions envisagées pour nourrir le monde. La France s’est positionnée sur les rangs pour développer ce marché et plusieurs start-up travaillent pour fournir le secteur de l’alimentation animale. D’autres entreprises misent sur un développement en alimentation humaine.

© Isabelle Puaut / flickr

Ce n’est pas fréquent dans  :  le 17 janvier une imposante photo de scarabée est venue surprendre le lecteur. Il s’agit d’une sculpture réalisée par Edouard Martinet qui trône dans l’entrée de l’usine Ynsect dans le Jura. Bienvenue dans le monde de l’élevage d’insectes pour l’alimentation animale, un domaine en plein développement en France. A tel point que "deux start-up ambitionnent d’être des leaders mondiaux", affirme le journal économique. L’usine de production de farine de vers de Ténébrion (Tenebrio molitor) basée à Dole est "la plus importante du monde à ce jour", assure Laura Berny dans son article.

L’entreprise envisage l’implantation d’un nouveau site près d’Amiens dans la Somme et le lancement de son projet européen Farmying, cofinancé par la Commission européenne et le Bio-based Industries joint Undertaking (BBI JU) à hauteur de 20 millions d’euros, annoncé dans au mois de juin 2019.

De son côté, InnovaFeed rêve de se hisser aux premières places du marché avec des mouches soldats noires. La start-up créée en 2016 a signé en juin un contrat avec le groupe international Cargill "afin de fournir de nouveaux ingrédients aux industriels de la nutrition animale ", peut-on lire sur  du 25 juin 2019. Le partenariat porte sur l’alimentation de saumons et crevettes.

L’élevage d’insectes pour l’alimentation animale est en plein développement. Mais certains y croient également pour l’alimentation humaine. C’est le cas de la start-up Nutri’Earth, implantée dans le Nord,  qui élève des ténébrions meuniers et développe "de nouvelles biotechnologies pour l’alimentation et la santé humaine".  présente l’entreprise dans un article du 17 janvier. Le journal parle des activités de production, relaie la vidéo diffusée sur YouTube et la photo des trois fondateurs : Thomas Dormigny, Charles-Antoine Destailleur et Jérémy Defrize. L’entreprise a démarré sa production en 2017 et vise le marché des seniors avec son ingrédient alimentaire "à forte valeur nutritionnelle", riche en fer, en calcium et en protéines, et contenant aussi de la vitamine D3.

Terres et Territoires précise encore : " réservé aux professionnels de l’agroalimentaire, le produit fini occulte le goût, l’odeur et la forme de l’insecte. ". Dans la revue, Thomas Dormigny tient à rassurer les consommateurs :  "On n’est pas dans Koh Lanta ".

Source : REUSSIR

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