Le Bio continue sa progression

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myCfia
Tendances conso
11 février 2020 à 15:11

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MyCfia


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Manger, Salade, Concombres, Alimentaire, Tomates, Mixte

Le bio continue sa progression dans les ventes de produits alimentaires. Il pèse désormais 5,4% des ventes en valeur, au sein du total des hypers, supers, magasins de proxi, drive et magasins discount, avec une croissance de 18% par rapport à l’an passé.

Cette croissance est portée en premier lieu par l’élargissement de l’offre de produits en magasin, puisque cette offre est en croissance de 27% en 2019, après plusieurs années de progression continue.

Ce développement se fait à travers quasiment toutes les catégories alimentaires, avec des niveaux toutefois différents d’une catégorie à l’autre. Le graphique ci-dessous reprend les catégories alimentaires dans lequel le bio obtient ses meilleures performances.

Que nous dit ce graphique sur le bio ?

Le bio progresse encore dans toutes ces catégories, alors même qu’il y est déjà très fort, à l’image des infusions (où il représente 40 % des ventes), des œufs (32%) ou du babyfood (30%). La croissance dans ces catégories, où il est déjà fort, explique une très grosse partie de sa croissance au global, qui est donc toujours tirée par ses bastions.

Les meilleures performances du bio s’observent pour des produits bruts, peu ou pas transformés, ingrédients de base de l’alimentation : œufs, farine, huile ou lait. La réassurance qu’il apporte sur ces catégories " nature " explique son succès, ainsi sans doute que sa plus grande facilité à produire des produits bio mono-ingrédient.

Un autre type de catégorie où le bio est fort apparait également : les catégories destinées à la consommation des enfants, surtout les plus jeunes. 30% de part de marché en babyfood, 17% en compote, ou 13% en pâte à tartiner, soit des performances bien au-delà de la moyenne de 5,4%. Il faut y lire ici le besoin de réassurance des mamans par rapport à la nourriture de leurs enfants.

En revanche le bio reste faible sur certains rayons alimentaires, à l’image des alcools, des surgelés ou du frais non laitier.

Les bénéfices apportés sont moins attendus sans doute sur des produits où le plaisir l’emporte sur la raison, et là où il est est sans doute plus difficile à mettre en œuvre : sur des produits plus complexes en termes de fabrication et de multiplicité des ingrédients, comme le sont nombre de produits en frais non laitier.

Le bio restera donc très dispersé en termes de performances d’une catégorie à l’autre…aux fabricants de bien adapter leurs produits à la demande des consommateurs,  selon la catégorie !

Par Nielsen

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