Un Temps d'Avance #2 : Solarenn passe au 100% carton

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28 septembre 2022 à 10:00

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myCfia.com vous propose le second volet de sa série de reportages "Un Temps d’Avance", animée par le journaliste Pierre Christen. Une opportunité pour découvrir des initiatives pionnières en vous immergeant au cœur des process. Dans cette vidéo, la coopérative Solarenn, numéro 5 de la tomate en France, nous ouvre les portes de sa station de conditionnement pour illustrer le défi de l’éco-conception des emballages.

Comme tous les opérateurs du rayon fruits et légumes, la coopérative de maraîchers Solarenn, basée à St-Armel au Sud de Rennes (35), doit répondre aux exigences de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). Pour les lots de moins de 1,5 kg, celle-ci interdit de vendre des lots de fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique. 

Une interdiction progressive, qui a commencé dès le 1er janvier 2022 pour certains fruits comme les poires, les pommes, les bananes et les oranges, et pour certains légumes comme les poireaux, les courgettes ou les aubergines. Solarenn étant concerné sur les mini-poivrons et les gros fruits. Les dérogations établies selon le niveau de fragilité des fruits et légumes courent jusqu’au 30 juin 2026. Pour les tomates, l’échéance clef est le 30 juin 2023. Avec écoulement des stocks jusqu’au 31 octobre 2023.

Dès 2018, Solarenn a fait le choix de tester des barquettes cartons pour ses tomates cocktail. En 2020, la coopérative est passée au 100 % carton sur les barquettes. Puis en 2021, le numéro 5 du marché de la tomate en France a fait le choix d’apposer une coiffe en substitution du film plastique qui assurait la transparence.

La coopérative fait ainsi partie des entreprises pionnières qui ont devancé la réglementation. Le fruit d’un travail de longue haleine pour s’assurer de la visibilité des tomates.  En rayon, le consommateur veut voir le fruit afin de constater par lui-même sa fraîcheur. C’est la condition sine qua non de l’achat.

La mise en place des barquetteuses et du système de dépose de la coiffe a nécessité un investissement d’un million d’euros, et plusieurs mois d’adaptation sur ligne. Du côté du personnel, cette évolution a permis d’améliorer les conditions de travail en supprimant le port des bobines de film, qui pouvaient peser une vingtaine de kilos chacune.

 


LES REPLAYS EN LIEN : 
-->  CFIA RENNES 2022 : Magasins physiques : le juste emballage au rayon fruits et légumes

         
--> CFIA RENNES 2022 : Innovation Tour Emballage 
    

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